Deja ? Nous direz vous. Nous devions, en effet, ariver ici a la fin de notre voyage - d'ou le nom du blog - mais nous avons tout d'abord avance le Myanmar pour ne pas etre dans les iles thaies a la haute saison ; nous avons ensuite ete plus vite que prevu a Mandalay car Marie etait toujours malade et nous voulions etre dans une grande ville au cas ou elle aurait eu besoin d'un medecin...
Mandalay n'a pas un charme particulier, mais nous prenons toutefois plaisir a deambuler dans les rues. Tout comme a Yangon, ces dernieres sont ponctuees de petits vendeurs en tout genre. Et la aussi, nous trouvons des tables sur lesquelles sont poses un ou deux telephones d'ou partent des fils vers on ne sais ou. On a pu tester l'histoire : on s'installe a la table, et un prepose nous compose le numero choisi, puis ecoute toute la conversation. Comme ici peu de gens ont des GSM (contrairement aux autres pays visites), c'est assez conmode, sauf quand un bus petaradant vous passe a cote.
On se trouve egalement une petite cantine tres locale, ou les cuisiniers cuisinent torse nus et ou les gosses assurent le sevice d'une maniere tres pro. Au Myanmar, il n'est pas rare de voir les enfants travailler a partir de 10 - 11 ans, etant donne que l'ecole n'est plus obligatoire au dela de cet age. On a pu manger ici des specialite locales delicieuses pour trois fois rien.
Pour sortir un peu de la ville, nous embarquons dans un mini pick up mazda des annees 60 tout bleu et tout mignon afin de nous rendre au pont U Bein, qui est au Myanmar ce que la tour Eiffel est a la France. Il s'agit d'un tres long pont en teck, traversant un lac et installe la depuis le 19e siecle. Comme nous arrivons au coucher du soleil, la lumiere est superbe et nous restons facilement 2 heures a contempler les lieux.
Nous montons ensuite un peu plus dans le nord de l'etat Shan (une des ethnies du Myanmar), a Hsipaw, bourgade paisible ou il fait bon se promener et observer la vie des gens. Ces derniers sont tellements contents de voir des touristes, qu'ils nous invitent a visiter leur jardin, a monter dans leur tracteur pour nous avancer dans notre balade, ou encore nous montrent leur habilete a forger des couteaux. On se balade donc dans les environs en flanant a travers les champs et les villages Shan traditionnels.
C'est aussi ici que nous degustons les meilleurs jus de fruits qu'on ait pu gouter en Asie, dans un petit jardin d'Eden, assis dans un transat en bambou sous des arbres a litchis.
Un soir, apres un avoir mange avec un chouette couple de francais, nous avons tous les 4 envie d'une crepe. Apres avoir arpente la ville, on s'arrete a un petit resto de rue indien qui accepte de nous en faire. Nous sommes assis sur des mini tabourets en bois, les genous sous la gorge, le generateur degageant une charmante odeur de carburant et faisant un bruit pas croyable. (Les coupure d'electricite sont tellement frequentes ici que chaque resto ou hoetel qui en a les moyen est equipe d'un gros generateur pose sur le trottoir.) La crepe est tellement grasse, qu'on doit l'eponger au papier toilette. Et malgre tout ca, nous sommes tous les 4 heureux ! C'est aussi ca qui fait le charme du voyage...
On se rend ensuite a Kyaukme, petite ville sans interet mais bordee de collines/montagnes extremement pitoresques. On se fend d'un trek de genial avec Bram et Ilse, deux hollandais fort sympatiques, mais surtout avec Naing Naing comme guide, un ancien rebelle Palaung (encore une ethnie) qui, entre deux tours de magie, nous apprend a bien poser les mines ou lance une grenade convenablement. Bref, meme quand ca monte, on ne voit pas le temps passer. Pour couronner le tout, les paysages sont a couper le souffle et les villageois extremement gentils.
PS : On a peur de risquer un virus sur notre cle USB. On essayera de mettre quelques photos du gros appareil en retrant en Belgique. D'ici la, croyez-nous sur parole, c'est magnifique !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire