vendredi 3 février 2012

Arrivee au Myanmar

Un voyage au Myanmar - appelé Birmanie lors de la colonisation britannique -, ça se mérite !

Tout d'abord, il faut un visa. Vous saviez déjà que l'ambassade du Myanmar a Phnom Penh nous imposait des délais beaucoup trop longs pour nos agendas de voyageurs overbookés. Nous avons donc été a l'ambassade de Bangkok et avons pu les obtenir en une journée. Il nous a fallu, par contre, attendre 2 bonnes heures et répondre a des tonnes de questions, allant jusqu'au numéro de téléphone de notre employeur.

Les précieux sésames obtenus, il faut de l'argent pour financer tout ça. Sur place, pas de distributeur, il faut donc emporter des dollars avec soi, et être certain d'en avoir suffisamment ! Nous avons croise des voyageurs allaient peut être devoir rentrer plus tôt car ils avaient sous estime la chose.
Pour corser un peu les choses - ben oui, sinon ce n'est pas marrant - le gouvernement exige que les dollars en circulation soient impeccables. A chaque fois que nous donnons un billet, celui-ci est inspecté sous toutes les coutures et la moindre micro tache d'encre ou pliure est susceptible d'entraîner un refus pur et simple du-dit billet.

Sur place, les hôtels se paient en dollars et le reste se paie en Kyatt. Il faut donc échanger des dollars (les Kyatts ne peuvent s'échanger qu'au Myanmar). Notre guide et les infos que nous avions trouvées sur internet nous disaient que c'est sur le marche  noir - marches, hôtels, restaurants... - que l'on trouve le meilleur taux de change. Cela varie parfois très fort et il faut donc bien se renseigner. Étonnamment, c'est auprès d'un agent de change officiel que nous avons trouve le meilleur taux. Un hollandais habitues a venir ici nous a confirme que les choses étaient en train de changer.

Pour se loger, les hôtels ont besoin d'une licence spéciale pour accueillir des touristes. Il n'y a donc parfois que très peu de choix et les prix sont en général assez élevés (compares aux pays voisins).

Nous voici donc a Yangon, dans un hotel trop cher.
On ne peut pas dire que la ville soit jolie, mais elle possède un certain charme.
Tout d'abord, nous sommes frappes par l'âge des voitures en circulation. On ne devait pas être nés quand elles circulaient chez nous ! Nous constatons aussi qu'ils roulent a droite mais ont le volant (généralement)... a droite. Étrange.

Dans la ville, quelques hôtels modernes côtoient des bâtiments coloniaux parfois bien décrépis. Les rues sont très animees et les trottoirs sont envahis de vendeurs en tout genre. De la télécommande a la banane, du poster d'Avril Lavigne aux vendeurs de cigares, on trouve de tout !
Pour parfaire encore un peu cette atmosphère animée et hors du temps, la majorité des habitants - hommes et femmes - résistent vaillamment a l'appel du jeans et portent un longyi, sorte de jupe nouée à la taille et descendant jusqu'aux chevilles (tissus a carreaux pour les hommes et a motifs pour les femmes).

De gros crachats rouges couvrent les trottoirs (attention a ne pas se trouver dans une trajectoire au mauvais moment !). Les sourires que nous offrent les birmans s'ouvrent bien souvent sur des bouches édentées et toutes rouges. C'est un peu comme si ils étaient en train de manger de la viande crue. Cette couleur et le manque de dents s’expliquent, en fait, par une mastication intense d'un mélange de feuilles d'arbre, de noix de betel et de chaux. Cela a l’air appetissant mais nous n’avons pas teste.

Ici, les gens sont incroyablement attentionnés. Par exemple, alors qu'on s'installait sur les marches de la devanture d'un magasin de tissus pour faire une petite pause, la patronne nous a apporte des chaises pour qu'on soit plus a l'aise. Cinq minutes plus tard, elle revient meme avec des petits gâteaux !

Vous l’aurez compris, nous adorons deja ce pays, et on se rejouis d’aller plus loin !

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