C'est parti !

4h du matin, le réveil est rude. Le père de Marie nous emmène à Maastricht d'où nous prenons le train en direction de l'aéroport d'Amsterdam.
Ça commence fort pour Marie, qui, comme à son habitude, sort du train à la dernière minute. Cette fois, c'est pour regarder la carte avec les horaires. Le coup de sifflet retenti, elle cherche le wagon dans lequel Gaetan est installé et c'est finalement lorsque les portes se referment qu'elle saute dedans. Tout juste ! Ça commence bien...

Le vol - d'une quinzaine d'heures quand même - se passe sans soucis. On se fait pote avec une hotesse de l'air qui regrette de ne pas pouvoir nous faire visiter Singapour le lendemain ! Super sympa, même si Gaetan est un peu déçu qu'elle ne soit pas aussi jolie que ses consœurs (à croire qu'elles sont d'abord recrutées sur photo).

On fait ensuite notre première rencontre avec le climat local : on est complètement écrasés par la chaleur et l'humidité. Pour vous donner une idée, c'est un peu comme si vous étiez dans un hammam, mais habillés et avec un gros sac à dos. Bref, ça nous file un gros coup sur la tête, avec le décalage horaire qui n'arrange rien, mais on tente quand même une visite de la ville, en s'arrêtant de temps à autre dans des centres commerciaux pour profiter de l'air conditionné.

Singapour est une ville moderne et légèrement artificielle, mais surtout un endroit très réglementé. La détention de drogue est passible de la peine de mort, il est interdit de vendre du chewing gum, de cracher dans la rue, ou encore de boire ou manger dans le métro, sous peine d'amendes salées (et on ne parle pas des fruits secs. Haha ha).



Dans les couloirs du métro, nous sommes étonnés par le calme qui règne malgré le nombre de voyageurs. Seul le bruit des talons résonne.

On dîne dans un food center chinois. C'est une concentration de petites gargotes crasseuses où on peut déguster des spécialités telles qu'une soupe d'organes de porc ou de plus classiques nouilles au canard. Une armée d'énormes ventilateurs essaient de rafraîchir un peu l'atmosphère où se mêlent les odeurs, pas toujours agréables, de ces joyeux festins.

Au fur et à mesure que la journée avance, notre niveau d'énergie diminue. Et toujours cette chaleur moite qui nous rends amorphes...
Nous luttons pour ne pas aller dormir trop tôt afin d'essayer de récupérer au plus vite du décalage horaire.
Gaetan a quand même réussi à s'endormir sur ses mains dans un burger king climatisé où nous étions allés boire un coca...



C'est finalement à 18h que nous nous écroulons dans nos lits. 30 heures sans dormir après une nuit de 4 heures, c'est dur !

Location:Singapour